[Carnets du Nouveau Monde] Dragons Anciens

Kirin


Le Kirin n’a été observé à ce jour que dans le Plateau de Corail. Toutefois, ses apparitions s’accompagnant de la disparition de la faune locale, on pense qu’il n’est pas un habitant naturel de ces terres, migrant certainement à cause du Zorah Magdaros. Sa véritable niche écologique n’a pas encore été découverte à ce jour.

Malgré sa petite taille, le Kirin est considéré comme un Dragon Ancien, principalement par sa capacité à manipuler librement la foudre. Sa seule présence suffit à altérer la météo aux alentours, transformant un beau ciel bleu en nuages d’orages menaçants et dangereux. Il a ainsi gagné son statut de catastrophe naturelle marchante, comme de nombreux représentants de ce genre.

Un Kirin particulièrement enragé fait parfois tomber la foudre sur son propre corps. Ce faisant, l’électricité est stockée dans son corps, le faisant luire d’une lueur bleue pâle. On pense aussi que cette surcharge électrique durcit considérablement les muscles de son corps, lui permettant de dévier les meilleures lames et faisant ricocher les projectiles. Une défense qui peut ainsi jouer aussi le rôle d’arme.


Les pattes du Kirin sont remarquablement puissantes, lui permettant de prendre de fortes impulsions au sol et de délivrer des coups de sabot redoutables. Il est ainsi possible de le voir régulièrement défier la gravité et sauter de plateaux en plateaux dans le terrain escarpé du Plateau de Corail, faisant ainsi des bonds surpassant largement sa propre hauteur.

Les Kirins du Nouveau Monde sont caractérisés par une manipulation unique la foudre, pouvant même créer des éclairs parallèles au sol. La portée de ces frappes est bien plus dangereuse du coup. Si on pense que les conditions météorologiques du Nouveau Monde permettent un tel phénomène, on ne peut nier que les Kirins ont dû s’adapter à leur nouvel environnement pour apprendre ce genre de manœuvres.

L’alimentation du Kirin représente un mystère qui passionne de nombreux scientifiques. Vivant dans les plus hautes terres du Plateau où l’eau est rare, on l’a déjà vu manger des plantes sur lesquelles l’humidité se condense. Sa dentition ne semble pas indiquer qu’il consomme de la viande et on ne l’a pas vu dans des zones humides. La question qui se pose est donc comment peut-il générer autant d’énergie avec si peu de nourriture et d’eau…oir régulièrement tenter ses fameux plongeons meurtriers. Il offre alors une lutte finale redoutable, refusant la défaite.


Zorah Magdaros


Le Zorah Magdaros est titanesque. Avec plus de 200 mètres de longueur, il fait partie des plus grandes créatures de notre monde. Faisant 257,64 mètres, le spécimen traqué par la Cinquième Flotte serait apparemment le plus grand spécimen jamais observé. Au cours de l’enquête sur la Traversée des Anciens, il a été établi qu’il s’agissait d’un voyage de ces derniers vers leur lieu de mort. On pense donc que ce Zorah Magdaros serait aussi le plus vieux spécimen observé à ce jour.

Le Zorah marche à la fois sur deux et quatre pattes. S’il préfère la quadrupédie pour mieux équilibrer le poids énorme de son dos, il pourra recourir à la bipédie face à des obstacles naturels trop gênants. Ses pattes arrière semblent plus musclées que les pattes avant pour supporter sa masse dans cette position.

Il se nourrit principalement de minerais riches en énergie. Ceux-ci sont fondus au sein de son corps par ses organes internes. Les coeurs de magma situés au niveau de sa colonne vertébrale (ce sont en fait les pointes de ses vertèbres) lui servent à réguler son incroyable température interne, rejetant les trop-pleins d’énergie produite. Plus l’individu est âgé et plus sa chaleur est élevée, lui permettant d’assimiler plus vite de plus grandes quantités de minerais pour palier à son appétit grandissant. Endommager les coeurs de magma lors de l’affrontement contre ce Dragon diminue sa régulation thermique et l’affaiblit considérablement.

Le volcan sur le dos du Zorah Magdaros n’en est pas un. Il s’agit en fait de déchets produits par ses repas. Rejetés comme de la lave par des petits trous de sa carapace, ces déchets se solidifient et s’accumulent sur son dos au cours de son existence, formant ce pseudo-volcan. Il est ainsi possible de déterminer l’âge d’un Zorah à partir de la taille de la formation rocheuse sur son dos.


L’énergie générée par le Zorah Magdaros est si importante qu’elle a joué un rôle dans le développement du Nouveau Monde tout entier. En effet, une fois que la Commission l’a renvoyé vers la mer, son énergie s’est lentement diffusée dans l’île, déclenchant des altérations environnementales importantes comme l’apparition de nouvelles sous-espèces. Si une telle quantité d’énergie s’était libérée d’un seul coup à partir de la Terre des Anciens, la catastrophe qui s’en serait suivi aurait pu dévaster toute cette même île.

Très difficiles à observer, le Zorah Magdaros possède une paire d’ailes sous sa carapace rocheuse. Plus proche du tronc que pour les Dragons Anciens classiques et en forme de bras, celles-ci supportent la dite-carapace sur son dos. Elles contribuent également au développement de la carapace en la façonnant de l’intérieur.

Les jeunes Zorah naissent sans carapace et leurs organes internes n’ont pas encore l’efficacité de leurs aînés pour la production énergétique. En grandissant et en avalant de plus grandes quantités de minerais, ces organes se développent et les déchets de leurs repas viennent créer petit à petit l’énorme îlot rocheux de leur dos. Si la croissance du Zorah Magdaros est bien connue, ses habitudes reproductrices restent à ce jour un mystère.

On ne connaît pas encore le pays d’origine des Zorah Magdaros. Ce n’est pas surprenant. Entre la rareté des spécimens et leur taille absurde, les permettant de se fondre dans le décor comme de simples volcans, sans compter ceux qui pourraient être au niveau du fond marin, le Zorah Magdaros reste un monstre entouré de mystères.


Nergigante


Les études récentes ont démontré que le Nergigante se nourrissait de Dragons Anciens. Si ce n’est pas sa seule alimentation, celui-ci attaquant aussi des monstres moins dangereux, il privilégie des cibles riches en bioénergie pour maintenir son impressionnante capacité de régénération. Il est ainsi constamment à la recherche d’une nouvelle proie à attaquer et profite de la Traversée des Anciens pour attaquer les Dragons migrants.

La carapace noire-brun du Nergigante peut se régénérer très rapidement pour rester efficace en cas de contre-attaque d’un Dragon Ancien. Si tôt qu’une pointe est brisée, la division cellulaire s’accélère à un rythme extraordinaire et reforme un nouvel exemplaire blanchâtre et fragile. Ce n’est évidemment que temporaire, une fine couche d’un composé réactif sembable à de l’émail s’oxydant alors rapidement et renforçant la nouvelle pique, la rendant noire et solide. Sa capacité s’amplifie à chaque cycle de destruction régénération. Sur certains spécimens morts, on a ainsi compté plus de 1800 pointes. Une énorme quantité d’énergie est ainsi requise pour reproduire tout cet arsenal.

Il arrive parfois que ses pointes deviennent si nombreuses qu’elles entravent ses mouvements pendant la bataille. Pour récupérer sa vitesse, le Nergigante s’élève alors dans les airs puis plonge brutalement en boule, détruisant ses pointes avec la violence de l’impact. Tous ces picots deviennent alors un déluge de shrapnels mortels pour quiconque se trouve à proximité, faisant de cette manœuvre une des plus grandes menaces pour les chasseurs de la Commission.


Si le combat vient à s’éterniser et qu’il se sent fatiguer, le Nergigante augmente encore plus son agressivité. Il déploie violemment ses ailes normalement collées contre son corps et pousse un fier rugissement de défi. Son agilité augmente alors drastiquement et il fait pleuvoir les attaques sur son assaillant. Pour ne rien arranger, sa régénération s’emballe, de manière à pouvoir l'aider à supporter les dégâts qu'il s'inflige.

Il n'est pas originaire du Nouveau Monde contrairement aux idées reçues. Le Lynologue a fait cette découverte en enquêtant auprès des Gajalakas. On apprend ainsi que le Nergigante a chassé ces derniers de leur territoire dans les zones cristallines de la Terre des Anciens, d’où leur présence à proximité de son nid. Il est du coup évident que les Gajalakas lui vouent une haine sans fin et soutiendront tout chasseur attaquant cet envahisseur nuisible.

Récemment, une hypothèse des plus originales a germé parmi les scientifiques de la Commission. En effet, après étude des pointes d’un Nergigante mort, on a découvert que certaines pointes contenaient des cellules germinales, des cellules œufs. La Commission théorise donc que le Nergigante se reproduirait ainsi, chargeant des pointes de bioénergie, les faisant muter en « oeufs » avant de les abandonner à travers le monde, créant des clones de lui-même.


Teostra


Le Teostra se nourrit principalement de minerais contenant des substances inflammables et explosives, lui permettant de maintenir son corps constamment enflammé. Les volcans de la Terre des Anciens représentent donc une niche écologique idéale pour lui. Il lui arrive aussi de se perdre dans des lieux variés dans sa traque comme l’arène. Sa présence dans le Désert aux Termites serait dû à l’agitation provoquée par les apparitions quasi simultanées du Nergigante et du Xeno’jiva dans son biome d’origine.

En cas de menace, le Teostra se défend en crachant du feu mais également en s’enveloppant lui-même dans les flammes, brûlant tout ce qui se rapprocherait un peu trop près de lui. Il s’en sert pour embraser des parties de son corps au moment de frapper, brûlant ses ennemis. La chaleur entourant son corps est telle qu’elle peut dévier les projectiles qui lui seraient envoyés.

En plus des flammes, on a parfois vu le Teostra porter sur lui une poudre stockée dans ses ailes et ses pattes. Il la disperse en cas de mouvement brusque et fait alors claquer ses crocs, générant une étincelle qui provoque alors de violentes explosions. On pense que cette poudre serait tout simplement des déchets liés à son alimentation. Si il s’en sert comme arme, il lui arrive aussi de la faire exploser au calme quand elle s’accumule trop.


Si dans l’Ancien Monde le Teostra exploitait ses griffes pointues et ses membres puissants pour courir au sol, à tel point qu’on pense qu’il ne savait presque plus voler, les Teostras du Nouveau Monde se sont révélés bien plus agiles dans les airs, exploitant même leurs ailes pour aviver les flammes qu’ils avaient créé.

Les poils du Teostra sont uniques. Sa riche crinière lui permet d’emmagasiner la poussière lors de ses repas et lui servent à protéger son cou, présentant des poils plus solides qu’il n’y paraît. Elle présente également une bonne résistance aux flammes et retient bien la chaleur. Les spécimens du Nouveau Monde présentent plus de fourrure que ceux de l’Ancien Monde. On pense que la teinte des poils jouent un rôle lors de la période reproductrice, les Teostras rosés étant plus appréciés des Lunastras.

L’entrée du nid du Teostra est en temps normal masquée par un mur de magma, empêchant toute intrusion. Ce mur lui permet de s’isoler pour se reposer en paix. Une fois le passage dégagé, il est possible de découvrir un plateau entouré par de vastes lacs de magma. C’est le Teostra lui-même qui a cré ce terrain plat à coup d’explosions de poudre. Sa structure reste cependant instable, pouvant se fissurer et laisser jaillir le magma quand le propriétaire des lieux s’énerve.


Kushala Daora


Le corps du Kushala Daora est entouré dans une énorme coque de métal. Plus résistant que l’acier, ce métal affine sa silhouette au vent, lui permettant de meilleures performances aériennes. Toutefois, il le rend plus sensible à la chaleur, raison pour laquelle on n’a jamais observé de spécimens dans les zones de lave de la Terre des Anciens. En grandissant, la coque de métal s’oxyde à l’air. Une fois trop rouillée, le Kushala mue, brisant sa peau par le dos et laissant celle-ci au sol. Sa peau est alors plus molle et il se fait plus discret en attendant de recouvrir une nouvelle armure.

Maître des vents, le Kushala  est constamment enveloppé d’une barrière de vent pouvant repousser les chasseurs ou les projectiles s’approchant de lui. La topologie du terrain et les conditions climatiques uniques du Nouveau Monde lui permettent même de générer des tornades. Sa production de vent s’amplifie nettement quand il arrive dans son nid de la Terre des Anciens. Une fois là-bas, ce n’est pas une mais plusieurs tornades qu’il génère, provoquant un véritable cataclysme localisé.

On a noté que la force des vents qui l’entoure peut varier. Certains chasseurs ont ainsi été confronté à de petites brises tandis que d’autres définissaient des tirs comme s’ils avaient été tiré par un véritable canon. Les vents les plus violents perdent de leur force beaucoup moins vite, augmentant la portée de ses attaques et pouvant même blesser des chasseurs.


On ne sait pas d’où provient la génération de vent du Kushala. Un organe de sa tête ? Ou présent sur tout son corps ? Toutefois, on sait désormais que ce sont ses courtes cornes qui contrôlent le vent ainsi généré. Les chasseurs ont ainsi reportés qu’une fois cette organe détruit, le Kushala perdait beaucoup de son contrôle du vent. La structure métallique de ces pointes suggère qu’il contrôle les vents par des ondes électro-magnétiques.

Malgré sa masse imposante, le Kushala peut courir particulièrement vite au sol. Ses membres postérieurs sont plus développés que les membres antérieurs. Ses pattes lui offrent ainsi une large surface pour pousser sur le sol tandis que ses griffes lui permettent de se cramponner. Il peut ainsi charger violemment ceux qui oseraient le défier sur ses terres.

Si d’ailleurs les Kushalas Daora de l’Ancien Monde étaient spécialisés dans le combat aérien, la plus grande maîtrise du combat terrestre des spécimens du Nouveau Monde suggère un âge avancé. Cette théorie est renforcée par l’absence de mues dans le Nouveau Monde, laissant théoriser que tous les spécimens observés là-bas sont des adultes expérimentés. La Traversée des Anciens étant un phénomène où les Dragons Anciens migrent vers leur lieu de mort, cette idée serait plutôt cohérente. Les premiers signalements de Kushala Daora dans le Nouveau Monde ont eu lieu il y a 20 ans.


Vaal Hazak


Si l’air du Val Putride est si vicié qu’il en est dangereux pour les humains, ses miasmes renferment en fait une variété de bactéries uniques capable de décomposer les composés organiques. Ainsi, le Vaal Hazak ne chasse presque pas, se contentant d’inspirer les miasmes environnants pour en absorber les nutriments.

Contrairement aux idées reçues, il n’est donc pas le producteur de ce cocktail toxique mais un simple bénéficiaire. Au combat, il manipule les miasmes pour protéger son corps et s’envelopper d’un nuage mortel. Si toutefois sa barrière vient à se dissiper, soit il prendra la fuite pour la recomposer dans des milieux plus riches, soit il deviendra plus agressif pour tenter de chasser cet adversaire gênant.

En concentrant les miasmes, il peut infecter d’autres créatures avec ces derniers. Les créatures parasitées perdent alors toute modération et, constamment digérées par les bactéries, vont attaquer toute source potentielle de leur souffrance, pris d’une rage folle. On pense aussi que le Vaal exerce un contrôle partiel sur les monstres infectés. Les Girros ainsi n’obéissent plus à leur alpha tandis que les Raphinos, qui finissent dans le Val par crainte du Kirin, ne semblent pas le craindre plus que ça une fois infectés. Le Vaal Hazak peut alors aspirer ces miasmes beaucoup plus fertiles, se nourrissant et refaisant sa réserve défensive mais tuant l’hôte dans le processus.


La double mâchoire du Vaal l’aide à tuer ses proies. En effet, si la deuxième mâchoire plus petite n’est pas pratique pour déchirer un bout de viande, elle peut bloquer sur place sa victime. Une fois la proie attrapée, incapable de s’enfuir, le Vaal injecte en elle les miasmes. Ce cocktail détonant directement mêlé au sang de cette dernière la tue quasi instantanément. Celle-ci devient alors une nouvelle source de miasmes qui nourriront le Vaal Hazak.

La chair couvrant le Vaal Hazak possède une double fonction. Si elle protège partiellement son corps en y incluant des carapaces et ossements, elle est digérée en permanence par les miasmes qui l’entourent, lui procurant une alimentation sans effort. Vu que cette couverture est détruite en permanence, il a établi son nid dans un endroit où la viande pourrie s’accumule, lui permettant de régulièrement la recomposer. Il pourrait ainsi théoriquement se nourrir sans même bouger de son nid.

L’écosystème du Val Putride repose entièrement sur le contrôle miasmique du Vaal Hazak. Ces derniers sont dispersés à peu près équitablement dans ce milieu mais conservent un concentration importante au niveau intermédiaire. En effet, quand un grand nombre de carcasses tombent à cet endroit, la concentration en miasmes augmente. Sans l’action du Vaal, les miasmes s’accumuleraient, privant d’oxygène la vie (incluant les miasmes eux-mêmes) et déséquilibrant l’écosystème unique de cet environnement. En absorbant ces vapeurs, le Vaal diminue la concentration au niveau intermédiaire et stabilise tout le Val.


Xeno'jiva


La bioénergie accumulée au fond du Val Putride se diffuse lentement et vient se cristalliser dans la Terre des Anciens formant de grands cristaux. Ce milieu avantageux a ainsi attiré le Xeno’jiva qui y a établi son nid. La Traversée des Anciens et la migration du Zorah Magdaros ont sensiblement augmenté ces quantités d’énergie, si bien que le Dragon Ancien géant est sorti d’un sommeil ancestral.

A la sortie de son cocon, la peau du Xeno’jva est translucide, présentant une texture humide et laissant apparaître ses vaisseaux sanguins. Ses ailes ayant été repliées autour de lui dans son cocon, elles présentent une texture fine et fragile. Son squelette à 4 pattes et deux ailes le range par défaut parmi les Dragons Anciens mais son potentiel et sa maîtrise énergétique lui permettent de surpasser de loin toutes les créatures connues à ce jour.

On notera la lueur de ses pattes, sa tête et sa queue. Il s’agit d’une illustration concrète de son contrôle énergétique, celui-ci dirigeant l’énergie vers les parties de son corps utilisées pour attaquer. Venant tout juste de naître au moment où les chasseurs l’ont affronté, ce contrôle restait très limité et il est clair que s’il avait eu le temps de se développer un peu plus, le Xeno’jiva aurait pu être une des plus grandes menaces que la Guilde aurait eu à gérer.


La teinte rouge de sa poitrine provient d’un organe similaire à son coeur et qui a pour rôle de gérer la diffusion de l’énergie au sein de son corps. Il parvient déjà au moment de l’affrontement à limiter sa diffusion pour accumuler progressivement de l’énergie dans ce coeur jusqu’à un point critique. Cet état critique atteint, il laisse exploser l’énergie, amplifiant drastiquement sa puissance pour pouvoir détruire aisément toute créature assez impudente pour oser s’opposer à lui. Les quantités d’énergie sont telles qu’on pense qu’il n’a pas besoin de s’alimenter une fois adulte, vivant simplement sur ses réserves énergétiques.

La tête du Xeno’jiva est la partie concentrant le plus d’énergie. Pour la diffuser, il est ainsi capable de la cracher sous la forme d’un puissant laser. Cette manœuvre, bien que destructrice, ne lui sert pas qu’à se défendre. En effet, les quantités prodigieuses d’énergie gérées par le Xeno’jiva affectent également sa santé. Son état critique lui servirait ainsi à diffuser le trop-plein progressivement plutôt que de ravager le terrain autour de lui avec son laser. On pense que les individus pleinement développés seraient ainsi obligés de rester en permanence en état critique pour ne pas s’autodétruire.

Une théorie veut que les Traversées des Anciens seraient entièrement le fait du Xeno’jiva. Requérant de grandes quantités de bioénergie, il aurait généré une puissante phéromone qui aurait attiré les Dragons Anciens mourants. Ainsi, sa présence dans le Nouveau Monde contribuerait à revigorer le potentiel énergétique de l’île. Il ne serait ainsi pas insensé de considérer cette créature comme le roi des Dragons Anciens.