[Carnets du Nouveau Monde] Faune du Plateau de Corail

Tzitzi-Ya-Ku


Parmi les wyvernes aviaires du Nouveau Monde, le Tzitzi Ya Ku se démarque par des griffes particulièrement longues et pointues. Outre l'application offensive, ces pieux lui permettent de se déplacer agilement dans le Plateau de Corail. Il peut ainsi aisément perforer la roche pour escalader des plans verticaux. Couplez ça à ses jambes puissantes et il peut traquer ses proies sur de longues distances malgré le terrain vertical.

Ses jambes lui permettent de maintenir ses proies au sol une fois flashées. Il est capable de faire des sauts spectaculaires en termes de distance. En effet, s'il ne saute pas haut, il fait des bonds prodigieux pour surprendre ses adversaires. Une fois la victime plantée et plaquée au sol, celle-ci n'a plus aucune chance.


Sur son front, le Tzitzi Ya Ku possède un organe spécial qui accumule des substances provenant de son alimentation. Une fois stimulé, cet organe produit un puissant flash lumineux. En présence d'une menace ou d'un ennemi, il l'éblouit avant de fuir. Il s'en sert également pour chasser les Raphinos. Les éblouir leur fait perdre leur synchronisation en vol et ils tombent alors à terre. Il les écrase alors pour les empêcher de fuir et les tuer tranquillement. On pense que les substances exploitées dans cet organe proviennent de méduses volantes et d'autres éléments de son environnement comme des coquillages, suggérant une alimentation un peu omnivore.

Ses écailles bleutées lui servent au camouflage. Malgré leur apparence colorée, il peut se fondre facilement dans les corails pétaradant de couleurs. Ce mimétisme est particulièrement saisissant quand le soleil se couche et la nuit, lui permettant des attaques surprise sur ses proies. Vivant une vie plutôt tranquille, il est donc pacifiste.

Le nid du Tzitzi Ya Ku révèle une compréhension impressionnante de son environnement. Particulièrement beau, il recèle de multiples coquillages ramenés par la bête. Fixés intelligemment pour en exposer la face réflectrice, ils lui permettent d'amplifier fortement la portée de ses flashs. De nombreux chasseurs ont ainsi reporté avoir été flashé de façon inattendue dans son nid. La collecte de coquillages est donc un des motifs de ses explorations du Plateau. On pense aussi que la beauté du nid jouerait un rôle dans la séduction des femelles.

 
Paolumu


Les œufs de corail terrestre sont une des bases alimentaires des créatures du Plateau de Corail. Et le Paolumu ne fait pas exception. Il vole à basse altitude près des coraux et aspire de l'air pour attirer les œufs dans sa gueule jusqu'à être pleinement rassasié. Quand les Raphinos commencent à être trop nombreux, il a tendance à bouger pour trouver un autre endroit plus tranquille.

La collerette du Paolumu est un organe unique qui lui permet de stocker de l'air et de flotter doucement dans les airs. Cette poche est si flexible qu'elle peut augmenter sa taille globale. De par les vents puissants du Plateau, le Paolumu peut ainsi se déplacer dans un peu toutes les directions sans consommer d'énergie. Il est aussi capable de cracher un peu d'air pour orienter ses mouvements. Ce gonflement lui permet aussi d'intimider ses adversaires.

Cette poche lui sert aussi d'arme plus offensive. En effet, ses expulsions d'air sont particulièrement puissantes, lui permettant d'incapaciter temporairement ceux qui le dérangent. Même s'il dégonfle sa poche en faisant ça, ce n'est qu'un problème temporaire et facile à résoudre. Après tout, l'air est une ressource assez facile à trouver.


Malgré leur grande taille, les oreilles du Paolumu ne lui servent pas à mieux entendre. Ou plutôt mieux entendre nos sons. En effet, immunisé aux capsules sonores, le Paolumu perçoit les ultrasons. De par la complexité de son environnement, le Paolumu émet des ultrasons qui lui permettent de percevoir les moindres détails des parois coralliennes. A ce jour, personne n'a jamais vu un Paolumu percuter une paroi tant ce système est précis.

Comparé à son corps doux, la queue du Paolumu présente un cuir particulièrement dur. Pour attaquer les adversaires au sol, cette queue est l'outil idéal. Elle est aussi très souple et il peut ainsi surprendre ses ennemis. On l'a déjà vu s'en servir roulée, écraser des adversaires avec ou même délivrer des frappes précises dans les airs. Il est assez évident que si cette queue peut mettre en difficulté des chasseurs, même les monstres doivent s'en méfier.

De par leur structure assez unique, les ailes du Paolumu sont considérées comme parmi les plus petites au sein des wyvernes volantes. Elles arborent également de petites griffes. On pense qu'à une époque, ces petits ergots étaient plus développés pour servir à l'attaque et qu'ils ont régressé au profit de sa queue.

Le Paolumu a tendance à attirer les adversaires vers son nid quand il s'épuise. Situé dans la zone 9, ce nid présente un dôme corallien impressionnant avec de multiples trous. Il circule par ces orifices et peut ainsi surveiller ses adversaires en sécurité sans que ceux-ci ne puissent lui rendre la pareille. Il en profite pour mener des assauts éclair, démontrant de sa maîtrise du terrain.

 

Legiana


Le Legiana a établi son nid dans les parties supérieures du Plateau et ne descend que rarement dans les zones inférieures sauf pour se nourrir. Il marque son territoire régulièrement avec des griffures et est extrêmement territorial. Il y a bien une raison pour laquelle il est le seul à vivre dans ce milieu, agressant très violemment quiconque tente de pénétrer ses terres. Son rugissement aigu et particulièrement puissant lui permet de mettre en garde de loin toute créature un peu trop téméraire.

Les ailes du Legiana, bien séparées en plusieurs sections de voilure, lui permettent de contrôler les vents particulièrement violents soufflant dans le Plateau par un savant contrôle de position et d'angle. Peu de créatures volent avec la même grâce et agilité, dansant parmi les tempêtes violentes de cet environnement hostile (une des raisons pour lesquelles le Paolumu ne se risque pas dans cet endroit, outre le Legiana évidemment). Il prend soin de ces ailes uniques. En effet, une fois celles-ci blessées, il perd facilement l'équilibre et contrôle moins bien ses mouvements.

Ses griffes sont développées pour saisir ses proies et lacérer ses ennemis. Le Legiana tente toujours d'avoir une position plus élevée que son adversaire en vol stationnaire. Il tente alors d'exploiter ses puissantes griffes pour déchiqueter l'objet de sa colère. Il prend soin d'entretenir ses griffes en les affûtant sur des coraux ou le sol, marquant ainsi son territoire une dizaine de fois par jour.


Les organes brillants bleus sur le torse, les bras ou encore la queue du Legiana sont des glandes sécrétoires. En activant la poche de glace de son corps, les produits secrétés réagissent à l'humidité de l'air et le refroidissent au point de gel. Si l'adversaire est trop agile, que ce soit au sol ou dans les airs, il exploite cette glace pour ralentir les mouvements de ce dernier. Cette glace, en trop grande quantité, affaiblit le Legiana. Voilà pourquoi il ne s'en sert qu'en cas de nécessité, afin d'éviter une accumulation dangereuse pour lui.

De par sa grande agilité au vol, le Legiana prend pour proie les Raphinos. Il vole au-dessus de ses victimes, dans leur angle mort, puis plonge brutalement sur ceux-ci. Une fois pris dans les griffes, le Raphinos est fichu. S'il a déjà été repéré, il exploite alors sa glace. On le voit principalement chasser le matin, une fois par jour. Il est alors obligé de descendre plus bas, les autres créatures évitant son territoire à cause de ses cris. Il ne semble viser que de petites créatures pour ne pas être dérangé dans son vol. Cela ne l'empêche pas secouer très fort un Paolumu de passage.

Le Legiana est très faible au poison. De par la complexité de ses manœuvres aériennes, l'affaiblissement provoqué par ce dernier et la déconcentration s'en suivant peut lui faire perdre ses moyens et le mettre en difficulté. On pense aussi que la glace ayant un effet sur sa circulation sanguine et son métabolisme, le poison pourrait venir encore plus perturber son corps.

 
Rathian sakura


La couleur rose de la Rathian sakura est un véritable 360 par rapport aux teintes vertes de la Rathian. On pense que cette coloration unique provient d'une alimentation introuvable dans d'autres environnements. Les nutriments assimilés dans le Plateau agissent sur son métabolisme de plus d'une façon, renforçant sa carapace et assouplissant ses muscles. De par ces mutations uniques, les scientifiques de la Commission ont mis un certain temps pour identifier cette espèce unique.

Particulièrement agressive, la Rathian sakura est bien plus violente que les Rathians classiques. Quiconque approche ses terres risque de subir un assaut redoutable avec de puissantes flammes et des coups de queue acrobatiques. Elle défend chèrement son territoire au point qu'on a même vu des spécimens attaquer des Rathians normales dans le Désert. Et elle dispose d'un arsenal qui lui donne clairement l'avantage dans ce duel, étant plus à l'aise sur terre mais aussi dans les airs, parvenant même à courir bien plus adroitement.


La queue a connu une mutation particulièrement notable. Outre une répartition de poids qui lui permet une meilleure manœuvrabilité aérienne et donc des attaques plus variées, le poison de celle-ci est devenu bien plus toxique. La plupart des créatures en sont conscientes. Comme même le Bazelgeuse évite en temps normal les confrontations avec elle, le message est clair : ne vous laissez pas frapper.

On n'a jamais vu la Rathian sakura dans la Terre des Anciens. S'il s'agit du lieu de nidification du Rathalos azur, on pense que les Rathians sakura ne se reproduisent en fait pas dans le Nouveau Monde à l'heure actuelle. En effet, endémiques au Désert et au Plateau, elles vivent une vie solitaire de par leur instinct de mère, choisissant de vivre dans des milieux où elle peut garantir la sécurité de ses œufs (la présence de puissantes créatures dans la Terre des Anciens n'aide pas). Ironie du sort, elles ne croisent du coup jamais de mâles. Cette situation pourrait changer dans les années à venir si celles-ci continuent de migrer plus loin vers la Forêt.