Carnets de la Wycadémie: Anciens Dragons Anciens

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Les Dragons Anciens représentent une classe très variée. En effet, ils n’ont aucun point particulier en commun si ce n’est une puissance non négligeable. Ils sont rares, puissants et sont souvent considérés comme des divinités par les populations locales. La majorité des Dragons Anciens sont quadrupèdes, ailés et dotés d’une longue queue mais certains ressemblent à des chevaux voire même à des pieuvres. On les a observé dans tous les environnements où ils sont souvent les maîtres de la chaîne alimentaire.


D’abord non classifié, le Kirin a rejoint la catégorie des Dragons Anciens après des recherches plus poussées. Imprévisibles et mystérieux, ils sont très rares et mal connus. Ils possèdent une puissance électrique suffisante pour détruire des villages, produisant la foudre au moyen d’un métabolisme très productif, en théorie tout du moins. La corne du Kirin est particulièrement utile, lui servant de catalyseur pour la foudre. Leurs poils sont blancs et accumulent l’électricité, lui conférant une aura aveuglante. Quand ils s’énervent, le poil se surcharge et il dévie alors les coups. Malgré cette puissance, les Kirins craignent les Rajangs qui sont leur prédateur naturel.

Le Kirin Oroshi serait une mutation rare du Kirin. Sa couleur sombre proviendrait de l’élément glace qu’il manie. Connu à l’origine seulement par les légendes, il est dit que la créature aurait rasé des villages entiers en quelques secondes. On en sait du coup encore moins dessus. Plus agressif, il s’entoure d’air froid en s’énervant pour accentuer ses attaques de glace.


Plutôt calmes, les Chameleos sont plutôt bien connus. Ils apprécient les zones humides comme les marais et les forêts mais la guilde n’a pas bien réussi à l’observer. En effet, il peut se rendre invisible en générant un faible courant électrique qui attire la brume qu’il respire, distordant la lumière autour de lui, le rendant indétectable. Il peut même imiter des détails comme la pluie ou un vol de mouches. Défaire la forme de son corps, en cassant sa corne ou en coupant sa queue, distord son camouflage et le rend partiellement visible. Sa queue lui servirait sinon à tromper les prédateurs en la faisant passer pour sa tête.

Si les Chameleos sont pacifiques, certaines espèces sont plus agressives. Ainsi, les Chameleos vus près de Val Habar seraient des sous-espèces à part entière. Ils sont cependant tous gourmands, capturant leur pitance avec leur langue collante. Les chercheurs et les chasseurs en font souvent les frais, la créature invisible volant parfois les stocks de médicaments et de nourriture de ces derniers, obligeant à la retraite. Le poison du Chameleos varie d’ailleurs en fonction de son alimentation, évoluant d’une région à l’autre.

Le Kushala Daora est une bête fascinante, les chercheurs découvrant régulièrement de nouvelles données. Ses ailes sont parmi les plus grandes au sein des petits Dragons Anciens et sa peau est composée de métal, prenant sa teinte noire après une réaction à l’oxygène de l’air. Leur peau mue au cours de l’année pour éviter la corrosion et entretenir son armure. Leurs mues peuvent se retrouver dans des environnements variés, permettant de miner leur peau pour récupérer des écailles.


Ils volent même mieux que les Rathalos et génèrent des tempêtes à leur passage, l’origine en étant encore inconnue. On sait cependant qu’ils possèdent un organe interne qui leur permet de créer la barrière de vent autour de leurs corps. Le poison affaiblit cet organe, abaissant sa barrière. Le Kushala Daora peut aussi cracher du vent, pouvant détruire les meilleures armures. Certains spécimens arrivent même à cracher de la glace, même dans des environnements tempérés. Ils préfèrent d’abord frapper à distance avant de s’approcher pour finir le travail avec leurs griffes et leur queue.
Les Kushalas Daoras de Val Habar sont notablement plus petits et plus doués à l’usage de la glace, suggérant qu’il s’agisse d’une sous-espèce à part entière.

Les Kushalas Daoras rouillés sont beaucoup plus dangereux. Leur peau plus usée serait due à leur grand âge, limitant leur capacité à muer mais témoignant d’une intelligence supérieure. Pour être tranquille vis-à-vis des prédateurs, ils iraient muer dans les villes principalement mais aussi dans des zones isolées. Leurs cris sont altérés par la rouille et ils se servent parfois de leur peau moins solide pour distraire les prédateurs en laissant un morceau par terre.


Découverte avant son mari, la Lunastra est capable de générer une barrière de chaleur face aux menaces. Plus douée au vol, elle est plus rare que le Teostra et peut générer une poudre explosive composée de peau morte, un peu comme le Tigrex magma, l’embrasant avec ses griffes exploitées comme des silex.


La Lunastra niche au même endroit que le Teostra dans les Tours. De nombreuses preuves viennent corroborer ce fait comme les empreintes de leurs pattes.


L'un des plus agressifs Dragons Anciens, connu pour se battre principalement sur terre, possède de nombreux points communs avec les autres petits Dragons Anciens. Le Teostra peut cracher une gerbe de flammes et produit également une poudre explosive avec sa peau morte. On les a vu vivre dans de nombreux environnements mais ils se nourrissent principalement de charbon, privilégiant les environnements volcaniques. Il est théorisé que ce charbon leur sert à produire leur feu.


Vers Val Habar, des individus spéciaux ont été vu, capables de créer une quantité ridicule de poudre explosive, ce qui amène à la conclusion qu’il ne s’agit pas ici de peau morte. Mais personne n’a encore trouvé la vraie nature de cette substance, trop volatile pour l’étude. Cette poudre semble être produite par leurs ailes.


69 mètres de long. La Catastrophe Naturelle Marchante est un gros morceau, si bien qu’il est possible de monter sur son dos. Capable de se dresser sur ses pattes arrière en utilisant sa queue comme équilibrage, le Lao-Shan Lung possède une carapace dure comme la roche. Il se nourrit de minerais qui rentrent dans la composition de sa peau, dotant l’espèce d’une grande variété de couleurs (rouge, bleu gris, azur, gris, brun…). Les Lao-Shan Lung cendrés ne sont pas une sous-espèce du coup mais des spécimens passés près de volcans et ayant accumulé de la cendre. Certaines plantes exploitées dans des décoctions médicales particulièrement prisées poussent dans sa peau.

Son corps est parcouru par une énergie rare, l’élément draconique. Cette énergie leur permet de déplacer leurs corps massifs, errant aléatoirement sur des territoires gigantesques. Quand la terre tremble, un Lao-Shan Lung approche… Et ça peut être gênant près de grandes villes comme le Fort, surtout quand la bête vient se nourrir dans les stocks des raffineries. Il a parfois été noté qu’il fuyait aussi des menaces spécifiques, certains parlent même du mythique Fatalis. De par sa grande taille, des chasseurs sont morts en l’affrontant.


Supposé immortel, le Yama Tsukami possède de nombreux titres. Sur sa peau poussent des mousses et des arbres spéciaux. On y retrouve de la Mousse-Dragon, à la lueur étrange et pouvant servir de catalyseur dans des décoctions, et du Bois-Dragon, un parasite émettant d’étranges gaz. C’est une créature mystérieuse, sa peau pouvant être utilisée pour faire des vêtements tandis que ses tentacules sont légers et gluants. Son sang est sombre et collant, composé des nutriments produits par les plantes se développant sur lui.


Doté d’une bouche gigantesque, il peut avaler des forêts et des lacs entiers par aspiration, incluant toutes les formes de vies de passage. Parfois, il capture des Grands Foudrinsectes. Etant un environnement à lui seul, ces Foudrinsectes évoluent dans sa bouche, acquérant un comportement plus agressif que les Foudrinsectes classiques. Tout ce qu’il avale se décompose dans son corps, créant un gaz qui lui permet de voler sans ailes. Il s’en sert pour contrôler sa hauteur en vol mais aussi pour repousser les menaces. Sa tendance à voyager au hasard le rend dangereux… Ou pas. Certaines villes s’affolent en le voyant approcher avec le risque qu’il aspire la ville alors qu’en fait, il passe parfois au-dessus sans s’y intéresser. C'est tout juste s'il remarque ce petit point sous sa grande existence.